« Arbre généalogique des Carolingiens » 12ème siècle. Ekkehard von Aura, Hec stirps Francigenam regni dum strinxit h[abenam. Rome sceptrigenos Karol]us [dedit] ac Lothowicos. Ms. lat. fol. 295 80v, Chronicon Universale

La dynastie des Carolingiens commence avec le couronnement de Pépin le Bref en 754. Elle s’achève définitivement à la mort de Louis V en 987 et la prise du trône franc par les Robertiens

La compréhension et la connaissance de l’histoire du monde Carolingien ont beaucoup évolué depuis les années 2000 (voir par exemple De Jong, 2015). Nous essayerons donc de les prendre en compte afin de mieux pouvoir imaginer la vie de nos ancêtres. Egalement, si nous voulons avoir une chance – même infime – de pouvoir passer le cap du XIème siècle, en-deçà duquel il est pratiquement impossible de remonter généalogiquement, il nous faut comprendre le monde Carolingiens. Cela nous donnera potentiellement les sources existantes pour la période. Cela nous permettra également de concevoir, au moins conceptuellement, la présence possible d’ancêtres, leur rôle, et leur vie. Nous serons alors, bien entendu, dans le domaine des hypothèses.

La Corse sous les Carolingiens

Domaine pontifical… sous protection et autorité carolingienne

En 754, Pépin le Bref cède la Corse à la papauté – le Pape étant alors Etienne II – lors de la Promesse de Quierzy (Daniel Istria, Ed. Le Moyen Âge en Corse, p. 10; Paoli, Le Roman de la Corse, p. ). L’objectif est de mettre fin à la progression des Lombards, en plaçant les domaines de la papauté sous protection de la dynastie carolingienne. De facto, cela implique que la Corse appartenait, du moins légalement, au royaume des Francs. Elle était soumise aux invasions lombardes depuis le milieu 7ème siècle, et, en 754, sous la domination du Lombard Rothaire (Paoli, Ibid).

La donation est entérinée par Charlemagne en 774, et celle de l’exarchat de Ravenne, qui appartenait à Byzance, y est ajoutée.

Les invasions maures

Lien avec notre histoire familiale

En construction

Références

Mayke de Jong, « The Empire that was always Decaying: The Carolingians (800-888)« , Medieval Worlds • No. 2 • 2015 • 6-25, DOI 10.1553/medievalworlds_no2_2015s6.

Marios Costambeys, Matthew Innes, Simon MacLean, The Carolingian World, Cambridge University Press, 2011.

David Ditchburn, Angus Mackay, Atlas of Medieval Europe Routledge, 1997, 2nd Ed 2007.

Emily Albu, « Imperial Geography and the Medieval Peutinger Map« , Imago Mundi, Vol. 57, No. 2 (2005), pp. 136-148 (13 pages).

Natalia Lozovsky, « Roman Geography and Ethnography in the Carolingian Empire« , Speculum, Vol. 81, No. 2 (Apr., 2006), pp. 325-364 (40 pages)

Annick Miro, « Deux comtes au service de Louis le Pieux. Bégon [806–816] et Bérenger [816–835], semper fideles, Dans Le Moyen Age 2014/2 (Tome CXX), pages 377 à 417.

Christian Lauranson-Rosaz, « Le roi et les grands dans l’Aquitaine carolingienne« , in Régine Le Jan, ed. La royauté et les élites dans l’Europe carolingienne, 1998, pp. 409-436.

Rouche, Michel, compte-rendu sur Riché, Pierre, Les Carolingiens, une famille qui fit l’Europe, 1983. Cahiers de Civilisation Médiévale  Année 1987  30-120  pp. 385-387. Persée.

Daniel Istria, Ed. Le Moyen Âge en Corse – CRDP de Corse, Ouvrage édité avec le concours de la Collectivité Territoriale de Corse – novembre 2012.

Paoli, Paul-François; et Angèle Paoli, Le roman de la Corse, Editions du Rocher, 2012 

Actes des rois carolingiens de France et de leurs prédécesseurs, Collections de la Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque Numérique Mondiale, Library of Congress – manuscrit latin du XIIIe siècle contient cinq textes distincts sur l’histoire de France

  • Gesta Regum Francorum (Actes des rois de France) ou Liber historiae Francorum (Le livre de l’histoire des Francs): il s’agit d’une chronique anonyme du VIIIe siècle, des origines du peuple troyen duquel, selon certains chroniqueurs, descendraient les rois francs, jusqu’au roi Pépin (mort en 768), père de Charlemagne. Le texte fut par la suite développé et les canons du synode de Rome, convoqué par le pape Innocent II en 1138, furent ajoutés en préface.
  • Anonyme, vie de Charlemagne
  • Vita Karoli Magni (La vie de Charlemagne) par l’érudit à la cour et historien franc Éginhard (770–840 env.). Ce texte constitue la source d’informations la plus importante sur Charlemagne (742–814) et l’Empire carolingien.
  • Anonyme, une vie de Louis le Pieux (778–840), empereur du Saint Empire romain et fils de Charlemagne.
  • Partie de la chronique de l’histoire de France, couvrant la période de Louis le Pieux à l’année 1029 par Adémar de Chabannes (989–1034), moine de l’abbaye de Saint–Cybard, à Angoulême.

Image: Évangile de Godescalc (probablement Aix-la-Chapelle, entre 781 et 783), Fontaine de jouvence et page initiale (3v/4r).

Publié par Helene Lavoix

Dr Helene Lavoix, PhD Lond (Relations internationales) est fondatrice et directeur de The Red (Team) Analysis Society. Elle est spécialisée en prospective stratégique et alerte précoce en matière de sécurité nationale et internationale. Elle a enseigné au niveau Master à Singapour et à SciencesPo-PSIA.

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