Cette période de transition et de prise de pouvoir, alors que s’écroule l’empire Carolingien, s’ouvre avec Robert le Fort (env. 815-2 juillet 866) et finit avec le sacre d’Hugues Capet, le 1er juin 987.
Ce sacre débutera la dynastie Capétienne.
C’est sous les Robertiens que, pour l’instant, nous voyons apparaître nos ancêtres les plus anciens que j’ai pu tracer, et qui ne se confondent pas avec les familles régnantes.
Les lignées généalogiques
Nos ancêtres les Robertiens
Nous descendons des Robertiens, une première fois par Aimée Julie Emilie Rogez, épouse de Félix Jean-Baptiste Désiré Lavoix. Le lien est donc par la famille Lavoix. Pour ma génération, Aimée était donc notre arrière-arrière grand mère. Le lien se fait par les Deroubaix (et auparavant Madoux) alliance Verdière puis d’Aigremont.
Cette descendance se confirme par Marguerite Delannoy, épouse de Léon Hippolyte Lavoix, donc notre arrière grand-mère. Elle passe par la famille Lagache, alliance d’Oresmieux.
Nous incluons ici les familles proches telles les de Vermandois, de Flandres, de Saxe, du Maine, que nous avons vu émerger au cours des périodes précédentes.
Les Seigneurs d’Olhain
Nous voyons apparaître mention des seigneurs d’Olhain en 870, avec Hermon d’Olhain. Nous descendons des seigneurs d’Olhain également par Marguerite Delannoy, toujours à travers la famille Lagache, alliance d’Oresmieux.
Le Comte de Montdidier, les Comtes et seigneurs de Ramerupt
Nota pour la généalogie: à revoir et vérifier avec le texte de Moranvillé (fait en partie mais non téléchargé dans la généalogie).
La branche du comte de Montdidier puis des Seigneurs de Ramerupt nous liera ensuite aux de Roucy, de Hainaut, et de Guise.(1) C’est également une ascendence de notre arrière grand-mère Marguerite Delannoy, toujours à travers la famille Lagache, alliance d’Oresmieux.
Les Seigneurs de Chièvres
Notre plus ancien ancêtre (pour l’instant), seigneur de Chièvres, est Arnould, né environ en 900. Nous descendons en fait ici deux fois de cette famille, une fois par notre arrière grand-mère Marguerite Delannoy, toujours à travers la famille Lagache, alliance d’Oresmieux, et une fois par notre arrière-arrière grand-mère Aimée Julie Emilie Rogez, par les Deroubaix (et auparavant Madoux) alliance Verdière puis d’Aigremont.
Les Seigneurs de Rumigny et Florennes
Nota pour la généalogie: à compléter et vérifier pour Alpais de Lomegau (Hougaerde), épouse de Godefroi.
Notre plus ancien ancêtre pour cette branche est Godefroi (Geoffroi) de Juliers, né approximativement en 920. Il était comte en Hainaut, comme mentionné dans un diplôme de l’Empereur Othon l, du 13 juin 958, et Seigneur de Rumigny.(2)
C’est toujours une ascendence de notre arrière grand-mère Marguerite Delannoy à travers la famille Lagache, alliance d’Oresmieux..
La famille « de Lens » (futurs de Cambrai et d’Oisy)
Finalement nous voyons apparaître la famille « de Lens » (il n’est pas du tout certain que ce soit leur nom, les patronymes étant de toute façon inusités alors), qui continuera ensuite dans notre lignée comme châtelains de Cambrai et de Douai, seigneur d’Oisy. Cette branche, étrangement, met déjà le Douaisis au coeur d’une partie de notre généalogie, bien avant que notre ancêtre Félix Albin Lavoix ne s’y installe juste avant la révolution française, à partir de son mariage en 1788.
Le premier de nos ancêtres pour cette branche dont j’ai trouvé la trace est Wautier (Gauthier) de Lens, pré-châtelain de Lens, né approximativement en 925.
La famille d’Avesnes
à rédiger
Et tous nos autres ancêtres?
à rédiger
Pour comprendre leur histoire, et pouvoir la raconter, il nous faut tout d’abord appréhender le contexte général et l’environnement tant géographique que politique dans lequel nos ancêtres vivaient: Vivre le Morcellement de l’Imperium Carolingien.
Références
Notamment lorsqu’elles ne sont pas encore inscrites dans l’arbre généalogique.
(1) La généalogie des Seigneurs de Ramerupt et leur lien au Comte de Montdidier est incertaine et confuse. Nous suivrons ici Henri Moranvillé, Origine de la maison de Ramerupt-Roucy, Bibliothèque de l’école des chartes. 1925, tome 86. pp. 168-184; doi : https://doi.org/10.3406/bec.1925.448731, Persée.
(2) Rose-Marie Allard, « Rapport de mission relatif aux archives de la famille de Beaufort-Spontin conservées aux Archives de Žlutiče en Tchécoslovaquie — (deuxième partie) », Bulletin de la Commission royale d’Histoire, Année 1996 162, pp. 75-295 – Persée.fr
Roland, G. « Histoire généalogique de la maison de Rumigny- Florennes», Annales de la Société archéologique de Namur, 19 (1891), p. 59-304.
Image: Première page du cycle de Pâques Laudes Salvatori, de Notker le Bègue (Graduel et séquences), avec des neumes. Manuscrit carolingien, v. 860