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Jean-Baptiste Lavoix est né le 26 septembre 1702 de Jean Lavoix dit L’Assaut et de Marie Labbé.

L’enfance et la jeunesse de Jean-Baptiste

Petite enfance

Ses premières années se passent à Corbie, dans la paroisse de Saint-Albin, la plus peuplée de la petite ville. Il grandit le plus probablement dans une maison sise juste au sud du canal, au coin du pont à poissons menant vers la Place d’armes, et de la rue de la porte à l’image. Il est entouré de Marie Magdeleine sa soeur plus jeune de trois ans et de son petit frère  Antoine, son cadet de cinq ans. Son père étant marchand et maître brasseur ainsi que marguillier de Saint Albin, la famille est pour le moins dans une position respectable, respectée et probablement relativement aisée. Sa marraine Marie Magdelaine Tholomé (lien généanet), fille d’un bourgeois d’Amiens et d’une Corbéenne et épouse de Jean Bernard, marchand cabaretier et échevin de Corbie, ainsi que son parrain, Philippe Vrayet, Curé de la Paroisse de Saint Eloi ne pourront que veiller sur lui.

Les années terribles

Mais très vite, alors qu’il n’a que sept ans, le « grand hyver » de 1709, la famine et les épidémies qui l’accompagnent, se déclare et marque le début de terribles années pour le petit garçon. Son père meurt, le 5 février 1711. L’année suivante ce sont d’abord son petit frère puis, deux semaines plus tard sa soeur, qui sont emportés, probablement par l’épidémie de rougeole qui endeuille également la famille royale.

Jean Baptiste se retrouve seul avec sa mère Marie à 9 ans, ayant traversé de terribles épreuves.

Une nouvelle vie

Marie s’étant remariée avec Hugues Tiesse, Jean-Baptiste sera élevé par son beau-père, qui restera toujours présent dans sa vie. On peut estimer d’après cette présence, si l’on en juge par les actes paroissiaux, d’après les métiers de Jean-Baptiste et de ses fils, et aussi parce que le second fils de Jean-Baptiste porte le prénom Hugues que Hugues était une présence paternelle bienveillante et positive.

Jean-Baptiste apprends à lire et écrire. La première de ses signatures que nous avons pu trouver date de 1714. Il n’a que douze ans mais l’écriture et la signature montrent une assurance qui nous permet d’imaginer que Jean-Baptiste maitrise déjà très bien écriture et probablement lecture. Son éducation semble donc être un succès.

Jean-Baptiste devient donc en mars 1714 le parrain de François, fils de l’armurier François ? (nom illisible) de Corbie.

Louis XIV meurt le 1er septembre 1715 et la régence commence. Philippe d’Orléans, celui-là même auquel appartenait le régiment du père de Jean-Baptiste, devient régent et le restera jusqu’en février 1723 lorsque Louis XV, qui avait été sacré à Reims le 25 octobre 1722 devient majeur à treize ans.

Une premier mariage si bref

Jean-Baptiste se marie une première fois le 15 février 1724 avec Marguerite Colleate (ou Colleatre) de la paroisse de Saint Eloi à Corbie. Les Colleate sont une famille de Corbie que l’on trace tout au long du 17ème siècle. Le père de Marguerite, Bertin, est marchand gorlier (ou gorier, bourrelier qui fabrique des harnais) – marguillier en charge de la paroisse de Saint Eloi en 1704 (source à retrouver). Sa mère est Marguerite d’Haille.

Jean Baptiste est assisté de sa mère Marie Labbé et de son beau-père Hugues Thiesse, de sa marraine Marie Magdelaine Tholomé, de son oncle maternel Henri Billet. Sont également témoins Michel Colleate, Jean-Florent Lescrivain (époux d’une soeur de Marguerite), un Lemarchand et un autre membre de la famille d’Haille. Marguerite Colleate sait signer mais ni sa mère ni Michel Colleate ne le peuvent.

Le 27 juin 1725 Marguerite et Jean-Baptiste auront leur premier-né, Jean-Florent prénommé comme son parrain, Jean-Florent Lescrivain, devenu le beau-frère de Jean-Baptiste. Maguerite d’Haille devient la marraine du nouveau né, tout en étant également sa grand-mère. Mais Marguerite meurt quelques mois plus tard, le 27 octobre 1725.

Jean-Baptiste se retrouve veuf à 23 ans avec un nourrisson de 4 mois. Il est alors marguillier en exercice de la paroisse de Saint-Albin et Sergent au Comté de Corbie (très probablement sergent de justice, soit l’équivalent d’huissier).

Jean-Baptiste, Marie Françoise Gabrie et leur famille

Remariage

Jean-Baptiste se remarie donc rapidement, le 19 février 1726, avec Marie Françoise Gabry (acte) ou plutôt Gabrie (signature), une Corbéenne de 25 ans, de la paroisse de Saint-Etienne. Assistent au mariage, d’après les signatures, Hugues Tiesse, Antoine Gabrie (signature), le père de la mariée, Marie Tourneur (marque), un Masse (signature), un Bron (signature), un Lepeuple (marque), un Beauregard (marque), un Ronselet (ou Rousel – signature). La mariée ne semble pas avoir signé cet acte de mariage au demeurant fort succinct.

On peut supposer que Marie Tourneur était la soeur de la maman de Marie Françoise, Françoise Tourneur, décédée en 1711 (voir « Qui sont les Masse? » et ci-dessous).

La famille Gabrie

Marie Françoise Gabrie est la fille d’Antoine Gabrie et de Françoise Tourneur.* Elle est née le 5 novembre 1700. Ses parents se sont mariés en la paroisse Saint Etienne de Corbie le 2 février 1700. Françoise Tourneur ne savait pas signer.

Marie Françoise, d’après sa signature (voir ci-dessous) utilisait probablement simplement Marie. C’est ainsi que nous l’appellerons ci-dessous.

Le parrain de Marie est Jean Poteau (Poterau, Potrau), marchand brasseur et sa marraine est Mademoiselle Marie Catherine (illisible). Le parrain est aussi témoin au mariage de ses parents et qualifié de « ami et voisin ».

Marie aura un frère Antoine né en 1703 et une soeur Marie Anne, née en 1705.

La maman de Marie décède le 13 (date peu lisible) janvier 1711 et est transportée pour son inhumation au cimetière de Saint Albin. Cela nous laisse supposer que les Tourneur étaient de cette paroisse avant que les filles ne partent vivre dans la paroisse de Saint Etienne? Ou, il n’y avait pas de cimetière à Saint Etienne, qui utilisait celui de la paroisse de Saint Albin.

Antoine Gabrie, âgé alors de 32 ans, était messager de Corbie. Il se remariera au moins quatre fois: avec Charlotte Vasseur probablement aux alentours de 1712, avec laquelle il aura au moins 3 enfants, les deux derniers étant décédés rapidement, puis avec Marie-Jeanne Coisy le 5 juin 1723, dont il aura au moins un fils, Antoine, né en juillet 1725 et enfin avec Marie-Barbe Leduc le 2 mai 1737.

Dès 1722, alors qu’il a environ 43 ans, il est enregistré comme laboureur et non plus messager.

Antoine Gabrie décède le 24 octobre 1740 à Saint Etienne de Corbie à 73 ans. Jean-Baptiste Lavoix et Guilain Coisy (ce dernier à la fois le beau fils et le beau frère d’Antoine, comme souligné dans l’acte de décès) sont tous les deux témoins.

L’expérience miroir

Par ce vocable, je désigne des expériences similaires survenues dans les deux familles, le plus souvent en miroir, comme expliqué en détail dans cet article du site coeur, « Les expériences miroir« .

Ici, Jean-Baptiste et Marie (Françoise) ont vécu la même expérience de décès d’un de leurs parents, son père pour Jean-Baptiste, sa mère pour Marie, alors qu’ils étaient tous deux fort jeunes. Jean-Baptiste avait 9 ans, Marie 10 ans. Les deux parents sont morts le même mois, en janvier 1711 au sortir du « long hyver » à quelques jours d’interval, et sont inhumés tous les deux au cimetière de Saint Albin.

Une famille nombreuse

Le couple aura huit enfants, outre Jean-Florent né du premier mariage de Jean-Baptiste. On peut imaginer que Marie élèvera Jean-Florent comme son propre enfant.

Marie Marguerite, la première née prénommée Marie comme sa grand-mère paternelle, Marie Labbé, comme sa mère, et peut-être comme la tante de Marie (Françoise), Marie Tourneur, et probablement Marguerite en l’honneur de la défunte épouse de Jean-Baptiste ne survivra qu’une journée, du 30 au 31 janvier 1728. Jean-Florent a alors trois ans.

Vient ensuite Hugues, né le 10 mars 1729. Son parrain, dont il porte le prénom est Hugues Tiesse, le second mari de Marie Labbé, ce qui confirme une fois encore le rôle positif que celui-ci a tenu après la mort de Jean l’Assaut, le grand-père défunt du nouveau né et notre ancêtre. Sa marraine est Marie Jeanne Coisy, la troisième épouse du grand-père maternel du petit Hugues (également soeur du beau-frère de Jean-Baptiste Lavoix). Là encore, cela nous laisse supposer que les re-marriages étaient bien acceptés à l’époque. Jean Florent a alors quatre ans.

Jean-Baptiste Lavoix, notre ancêtre, naît ensuite, le 1er novembre 1730. Son parrain est Antoine Gabry (probablement son grand-père) et sa marraine Marie Tourneur, sa grande-tante (soeur de sa grand-mère maternelle, décédée). Cela confirme encore une fois le rôle de Marie Tourneur, de quasi grand-mère pour cette génération, dans la vie de la famille (voir aussi « Qui sont les Masse? »). Jean Florent a alors cinq ans et Hugues 20 mois. Jean Baptiste leur père a vingt-huit ans et Marie trente ans.

Deux ans plus tard, Marie Louise Françoise naît le 11 septembre 1732. Son parrain est Martin Labbé. Il est de la famille de sa grand-mère paternelle mais nous ne l’avons pas identifié. Sa marraine est Marie Louise Vignon. Marie Louise est la soeur de Marie Anne Vignon, épouse de Claude François Gressier, Marchand, les parents de la future épouse de Jean Baptiste III Lavoix. Les Vignon et les Lavoix étaient donc liés avant le mariage de Marie Anne aux Gressier (1734). Nous voyons ainsi se constituer peu à peu le réseau des relations sociales de la famille et leur évolution dans le temps.

Il ne fait pas non plus oublier qu’il y a peu d’habitants et encore moins de familles à Corbie à l’époque (voir chiffres ci-dessous).

A la naissance de la petite Marie Louise Françoise, Jean Florent a alors un peu plus de sept ans, Hugues a trois ans et demi, et Jean Baptiste près de deux ans. Leur père a trente ans et Marie trente-deux ans.

Jean François vient ensuite au monde le 14 juillet 1734. Son parrain est son demi-frère, Jean Florent, qui n’a alors que neuf ans. On notera que Jean Florent sait néanmoins déjà signer. Sa marraine est Marie Jeanne Detaille.

Hugues a alors cinq ans et demi, Jean Baptiste un peu plus de trois ans et demi, Marie-Louise Françoise n’a pas encore deux ans. Leur père a trente deux ans et Marie trente-quatre ans.

Un Nouveau Métier

« CLOUTIER: s. m. On donne ce nom à celui qui a le droit de vendre et de fabriquer des clous en qualité de membre de la communauté des Cloutiers -Lormiers-Etameurs-Ferronniers, etc. ou de la communauté des Epingliers-Aiguilletiers. Il y a deux sortes de Cloutiers, les Cloutiers d’épingle, et les Cloutiers tout court. La communauté de ceux-ci est régie par quatre jurés, dont deux sont élus tous les ans, un d’entre les nouveaux maîtres, un d’entre les anciens. Chaque maître ne peut faire à-la-fais que deux apprentis ; l’apprentissage est de cinq ans, le compagnonage de deux pour les apprentis de Paris, et de trois pour leurs ouvriers de province ; tous font chef-d’œuvre, excepté les fils de maîtres, etc… »

Article rédigé par Denis Diderot, 1 janvier 1752, Encyclopédie de Diderot

Cinq and plus tard, Jean Baptiste, âgé de trente-sept ans est devenu Marchand cloutier (acte de 1739) ainsi que Maître cloutier (actes de baptême de 1744 et 1746).

Les deux gravures ci-dessous nous donnent une idée du travail réalisé par Jean-Baptiste et probablement ses ouvriers.

Comme Jean-Baptiste est qualifié à la fois de Maître cloutier et de Marchand cloutier, on peut supposer qu’il vendait directement le produit du labeur de sa forge, ce qui lui donnait une position beaucoup plus enviable que le cloutier qui devait ensuite passer par un marchand (voir « Cloutiers et marchands de fer », Le métier de cloutier, Charras d’Hier et d’Aujourd’hui).

De nouvelles épreuves

Le bénédicité (Pendant du tableau La mère laborieuse) par Jean-Siméon Chardin (Paris, 1699 – Paris, 1779) – donné par l’artiste au roi en 1740 – « Le thème de la prière précédant le repas, traité par les maîtres hollandais du 17e siècle, est réinterprété dans cette scène pleine de tendresse et de retenue, une des plus célèbres œuvres de Chardin. Pour la première fois dans sa peinture, la matière est lisse et l’exécution très finie. » – © 2010 Musée du Louvre / Angèle Dequier

On peut imaginer ici Marie avec Marie Louise Françoise et le petit Jean François.

Marie met au monde son sixième enfant, Charles Lavoix, le 3 juin 1739. La naissance est difficile et la sage femme ondoie le nouveau né au cas où il décède. Charles cependant survit pendant 4 mois encore avant de s’éteindre le 4 octobre 1739. Son parrain est Charles Le Bren (Breu? Bron? illisible) et sa marraine Marie Thérèse Colette Lavon (? illisible).

Ce décès ouvre une période plus sombre pour la famille.

Jean François, alors qu’il n’a que sept ans, meurt le 17 aout 1741. Jean Florent, âgé de seize ans est alors déjà sorti de l’enfance, Hugues a douze ans, et Jean Baptiste onze ans et leur soeur, Marie Louise, a neuf ans. Les deux frères les plus âgés Jean Florent et Hugues signent d’ailleurs l’acte de décès aux côté de leur père, ce qui montre probablement une volonté de Jean Baptiste de les responsabiliser et de les préparer à leur rôle d’adulte dans la famille. Jean Baptiste a trente-neuf ans et Marie quarante-et-un ans.

Pendant les trois années suivantes, aucun enfant ne naîtra dans la famille, montrant peut-être les conséquences traumatisante de ces deux décès coup sur coup.

Néanmoins, à quarante quatre ans, Marie Françoise aura un septième enfant, une fille, Françoise Honoré Henriette née le 2 septembre 1744.

La mère laborieuse (Pendant du tableau Le bénédicité) par Jean-Siméon Chardin (Paris, 1699 – Paris, 1779) – donné par l’artiste au roi en 1740 – « Chardin se consacre à la scène de genre à partir de 1732-1733. Il peint des intérieurs bourgeois où des figures s’adonnent à des activités simples et quotidiennes. Ici, la mère et sa fille, concentrées sur leur ouvrage, exaltent les valeurs familiales chères à l’artiste. » – © 2010 Musée du Louvre / Angèle Dequier

On peut imaginer que ce tableau dépeint Marie et sa fille Marie Louise Françoise.

Le parrain, Charles Belot, et la marraine, Honoré Dubois, sont des enfants « ne sachant répondre à cause de leur jeune âge » (acte de naissance). Ils sont donc assistés respectivement de Noel Antoine Lemarchant et de Damoiselle Victoire Charlotte Marie Antoinette Dubois. Victoire Dubois, et probablement Honoré, sont les filles d’Antoine Isaac Dubois. Ce dernier est en 1750 sub-délégué de M. l’Intendant de la Province de Picardie, Procureur du grenier à sel de Corbie et Notaire Royal, Conseiller du roi, échevin & prévost au comté.

Finalement, deux ans plus tard, Marie Françoise aura son huitième et dernier enfant, une fille, Marie Louise Françoise née le 14 septembre 1746. Sa marraine est sa soeur Marie Louise Françoise, alors âgée de quatorze ans. et donc les soeurs petites filles ont les mêmes prénoms. Son parrain son frère, Jean Baptiste qui a maintenant seize ans. Jean-Florent et Hugues sont des jeunes gens de vingt ans et demi et 17 ans et demi. Honorée, elle, n’a que deux ans.

La petite dernière née mourra le 28 novembre 1748 à l’âge de 2 ans. Les trois frères âgés de vingt-trois ans, dix neuf et dix-huit ans accompagnent leur père pour signer l’acte de décès. Leurs soeurs Marie Louise Françoise et Honorée ont seize et quatre ans. Il y a une immense différence d’âge entre les aînés et la benjamine. Jean Baptiste leur père a quarante-six ans et Marie leur mère a quarante huit ans.

Les enfants grandissent

Sergent à masse, serviens ad clavam, c’est le titre que prenoient & que prennent encore certains huissiers, qui dans leur institution portoient des masses ; il en est parlé dans la coutume du Hainault, qui les appelle sergens à masse d’argent au bailliage d’Amiens. Il y a huit sergens à masse à la justice civile.

Boucher d’Argis, Le Blond, Jaucourt, L’Encyclopédie, 1re éd., 1751, (Tome 15p. 85-93)

Hugues deviendra arpenteur, comme son parrain et « beau-grand-père », et sergent à masse du Comté de Corbie, comme son père. Hugues est qualifié du titre Sieur (acte de décès de 1786). Il n’aurait pas eu d’enfants de son épouse Marie Catherine Pilon (Pillon).

Nous ferons un article séparé et détaillé pour Jean-Baptiste III puisque nous descendons de lui directement.

Tension entre Jean-Florent et Hugues?

Marie Louise Françoise se mariera en 1755 à Antoine François Drocourt. C’est le second mariage de la famille, le premier étant celui de Jean Florent en 1752. On notera de façon tout à fait intéressante que la mère d’Antoine François est Colette Penel. Or, la mère de Claude François Gressier que nous venons juste d’évoquer s’appelle Elizabeth Penel. Il est donc fort possible que Colette soit une nièce d’Elizabeth. Là encore nous voyons les liens sociaux et familiaux exister avant d’être renforcés par les mariages. Nous approfondirons cette partie de la famille lorsque nous traiterons de l’alliance Gressier.

Marie Louise Françoise mourra six ans plus tard alors qu’elle n’a que 28 ans. Elle aura eu quatre enfants (Histoire des Lavoix, Hugues Lavoix).

Les signatures des Lavoix, père et mère, fils et filles

Les signatures sont des éléments essentiels pour la généalogie et l’histoire. Tout d’abord, elles nous permettent d’identifier l’individu, notamment lorsqu’il y a plusieurs personnes portant le même nom et prénom. Elles nous autorisent à savoir si une personne était illettrée ou non, donc nous donnent un indice sur le statut social de l’individu et de sa famille. Finalement, elles nous donnent une indication possible sur le caractère de l’individu et même sur sa santé (par exemple, main tremblante en cas de maladie, grande fatigue).

Jean Baptiste et sa famille dans le Corbie et la France du 18ème Siècle

A écrire, images à trouver

Données démographiques:

Géographie historique du département de la Somme : état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances / par Gaëtan de Witasse, tome 1…

2065 hab. en 1698, 1846 hab. en 1726 dont, dans les quatre paroisses principales 332 feux et 931 habitants; 411 feux en 1760, dont 306 dans la ville et 105 dans les faubourgs; 392 feux et 1259 hab. en 1772.

Notes et Références

*Archives manquantes pour les années possibles de la naissance à Saint Etienne de Corbie d’Antoine Gabrie

Publié par Helene Lavoix

Dr Helene Lavoix, PhD Lond (Relations internationales) est fondatrice et directeur de The Red (Team) Analysis Society. Elle est spécialisée en prospective stratégique et alerte précoce en matière de sécurité nationale et internationale. Elle a enseigné au niveau Master à Singapour et à SciencesPo-PSIA.

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